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RACCOURCI / SHORTCUT

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Walking towards the campus entrance of the Université de Montréal’s, Faculté de l’aménagement, one notices diagonal traces on the surface of the ground. These traces mark the most natural and direct path of movement to and from the building.

 

But they have not been designed as part of the building’s landscape strategy. They are in effect inscribed as corrections to the formalised movement sequence. We generally call them “short-cuts”.

 

We can all personally attest to this non-orthogonal tendency as it pertains to human movement. Historically, it has often been harnessed to inflect richly upon 

urban space. In the classic example of the informal constellations of connecting paths criss-crossing campus quadrangles at many American Ivy League universities, the inevitability of the diagonal is not only accepted; it is exploited for its spatial potential.

Located in front of the Faculté de l’aménagement, “Shortcut” embraced this potential. Placed upon the aforementioned traces, informal movement was given a measure of nobility by its acknowledgement in material form. Made of a luminous blue epoxy terrazzo, its seamless continuity of surface and ability to reflect sunlight helped produce a theatrical happening. Because of its high visibility and location, those entering or leaving the building walked upon “Shortcut”, making it a true, if only temporary threshold to the Faculté de l’aménagement.

Client: Centre d’exposition de l’Université de Montréal

Curator: Georges Adamczyk

Location: Montréal

Budget: $32,000

Sponsors: The Canada Council, Les Céramiques + Granites Nationale Ltée, La Compagnie Moruzzi Ltée., Duochem Inc.

Lorsqu’on marche en direction de l’entrée du campus à la Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal, on remarque des traces diagonales sur la surface du sol. Ces traces marquent le chemin le plus naturel et direct pour aller et revenir du bâtiment.

 

Cependant, elles n’ont pas été conçues dans le contexte de la stratégie paysagiste du bâtiment. Elles sont en fait inscrites comme corrections à la séquence formalisée de mouvements. On les appelle en général des « raccourcis ».

 

Nous pouvons tous témoigner de cette tendance non orthogonale en ce qui a trait au mouvement humain. Historiquement, elle a souvent été employée comme une occasion de moduler richement l’espace urbain. Dans l’exemple classique des constellations informelles de sentiers reliés qui s’entrecroisent sur les cours des campus de plusieurs universités du nord-est américain, l’inévitabilité de la diagonale n’est pas seulement acceptée; elle est mise à profit en vertu de son potentiel spatial.

 

Situé devant la Faculté de l’aménagement, « Raccourci » était une installation sans artifice qui souscrivait également à ce potentiel. Placé sur les traces susmentionnées, le mouvement informel reçoit une certaine noblesse en étant reconnu de manière matérielle. Faite de terrazzo à l’époxyde d’un bleu lumineux, la continuité « seamless » de sa surface et sa capacité de réfléchir la lumière du soleil aidaient à produire un événement théâtral. En raison de sa visibilité et de son emplacement, ceux qui entreront dans le bâtiment ou en sortiront passeront par « Raccourci », faisant de celui-ci un seuil véritable, quoique temporaire, de la Faculté de l’aménagement.

Client: Centre d’exposition de l’Université de Montréal

Conservateur: Georges Adamczyk

Lieu: Montréal

Coût de réalisation: 32 000$

Commanditaires: le Conseil des arts du Canada, Les Céramiques + Granites Nationale Ltée. , La Compagnie Moruzzi Ltée., Duochem Inc.

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