ARTIFICIAL LIGHT
This installation began with a spatial proposition – a 48’-0” long, rectangular tube set askew within three rooms of the Canadian Centre for Architecture’s Shaughnessy House.
In the first instance, by wrapping its floors, ceilings and walls in coloured reflective glass, the work established a heightened sense of spatial immediacy and intensity inside the tube.
A single line of fluorescent tubes extended the entire length of the installation. It was positioned along its centre and within its envelope. The lighting of the installation was placed on timers. At determined intervals, the florescent tubes were turned off and the lighting outside the volume was turned on. This allowed views through the tube from within, while disallowing views through from the outside.
When the rooms within which the installation sat were blackened, the inside of the tube was enveloped by a dizzying play of reflections that multiplied perceived spatial dimensions. However, when viewed from the blackened spaces outside, the tube glowed like a transparent lantern.
This set up a social spectacle of an unusual order. Like fish in a bowl, those participating in the experience of the tube from within, became unwitting performers for those in the blackened space outside. But when the lighting conditions were reversed, so did the aforementioned social spectacle, transforming spectators into performers and performers into spectators.
Client: Canadian Centre for Architecture
Curators: Helen Malkin and Serge Belet
Location: Montréal
Team: Bechara Helal, Nabi Neda, Hal Ingberg
Budget: $100,000
Sponsors: Vitrerie April, Le Conseil des arts et des lettres du Québec, Solutia, Vitreco, Visionwall, Novus, Lumitech
Photography: First photo: Hal Ingberg / Remaining photos: Copyright: Michel Legendre / Canadian Centre for Architecture
Cette installation débute par une proposition spatiale – un tube rectangulaire, d’une longueur de 48’-0’’, disposé obliquement à l’intérieur de trois salles de la Maison Shaughnessy du Centre Canadien d’Architecture.
Au premier abord, l’œuvre crée une impression accrue d’immédiateté et d’intensité spatiale – à l’intérieur du tube. À cette fin, tous les planchers, les plafonds et les murs ont été enveloppés de verre coloré réfléchissant.
Une ligne unique, continue, de tubes d’éclairage fluorescents s’étendant sur toute la longueur de l’installation, était positionnée le long de son centre et à l’intérieur de son enveloppe. L’éclairage de l’installation était régi par des contrôles automatisés. À intervalles déterminés, les tubes fluorescents étaient éteints et l’éclairage à l’extérieur du volume était allumé. Ceci permettait des vues à travers le tube depuis l’intérieur, tout en empêchant les vues au travers depuis l’extérieur.
Lorsque les salles où l’installation prenait place étaient obscurcies, à l’intérieur du tube l’on se retrouvait enveloppé par un jeu vertigineux de réflexions qui multipliait les dimensions spatiales perçues. Toutefois, lorsque vu depuis les espaces obscurcis, le tube brillait tel une lanterne transparente.
Ceci donnait lieu à un spectacle collectif d’un genre inhabituel. Comme un poisson à l’intérieur d’un aquarium, ceux qui prenaient part à l’expérience du tube depuis l’intérieur, devenaient des acteurs inconscients pour ceux se trouvant dans l’espace obscurci à l’extérieur. Mais lorsque les conditions d’éclairage étaient inversées, il en allait de même pour le spectacle collectif mentionné ci-avant, transformant les spectateurs en acteurs et les acteurs en spectateurs.
Client: Centre Canadien d’Architecture
Conservateurs: Serge Belet et Helen Malkin
Lieu: Montréal
Équipe: Bechara Helal, Nabi Neda, Hal Ingberg
Coût de réalisation: 100 000$
Commanditaires: Vitrerie April, Le Conseil des arts et des lettres du Québec, Solutia, Vitreco, Visionwall, Novus, Lumitech
Photographies: Première photo par Hal Ingberg / Pour les autres photos: Copyright : Michel Legendre / Centre Canadien d’Architecture