CHROMAZONE
Chromazone explores optical complexity, ambiguity and mutability within an outline of formal austerity. It operates with the knowledge that perceptually equivocal conditions can situate experience in enigmatic places that resist interpretation.
Giving onto both the entry hall and elevated courtyard of the Centre culturel de Notre-Dâme-de-Grâce, it is a work that encourages people, to borrow Robert Irwin’s phrase, to ``perceive themselves perceiving``.
Employing dichroic glass, one’s experience of the work is transformed through movement. This is because the glass’s colours, reflections, hues and saturation levels slowly morph as one moves around the work and as light conditions vary during the day.
Daytime
In the daytime, light is transmitted through the glass and into the hall. The glass is perceived as coloured and transparent. When looked at it directly, it is mostly blue. Yet when one looks at it in oblique, the colours slowly change to purple, then to magenta, orange and finally to amber.
Depth, diagonals
A slim aluminum frame and a built up steel beam, each of which is 450mm in depth, sit within a HSS frame provided for the work. The 450mm depth allows for the positioning of the glass diagonally across its length - and in opposite directions above and below the beam. Because the colours of the glass and the disposition of reflections change with one’s location in space, these converse diagonals generate additional layers of perceptual complexity when viewed in oblique.
Evening
In the evening, a minimum of light is transmitted from outside, through the glass and into the hall. And because the hall is artificially lit, the unique properties of the glass cause it to work as a mirror. The coloured reflections of the glass normally range from gold to turquoise, while mixing with the colours of the hall.
The Courtyard: daytime
In the daytime, very little light is transmitted from the hall through the glass and into the courtyard. Therefore, the glass works in reflection. It is golden in colouration.
The Courtyard: evening
In the evening, we see through the glass into the artificially lit hall; the glass taking on the appearance of a dramatically coloured lantern, creating a particularly convivial place to spend time during the intermissions of evening time events.
Client: Ville de Montréal
Location: Montréal
Team: Andrew Foote, Alexandre Landry, Gabriel Ostiguy, Hal Ingberg
Structural and glass engineer: CPA Verre Structurel Inc.
Budget: $94,450
Competition laureate
Photographs: Steve Montpetit and Hal Ingberg
Chromazone explore la complexité, l'ambiguïté et la mutabilité optiques, à même un schéma global d'austérité formelle. Elle opère à l'aide de la connaissance démontrant que des conditions ambiguës au plan perceptuel peuvent situer l'art dans des lieux énigmatiques qui résistent à l'interprétation.
Donnant à la fois sur le hall d'entrée et sur la cour surélevée du Centre culturel de Notre-Dame-de-Grâce à Montréal, par l'Atelier Big City, l'Oeuf et Fichten Soiferman, il s'agit d'une œuvre qui, pour reprendre l'expression de Robert Irwin, incite les gens à "se percevoir eux-mêmes en train de percevoir.
Puisqu'elle recourt au verre dichroïque, notre expérience de l'œuvre se transforme par l'entremise du mouvement. Ceci est dû au fait que les couleurs, les réflexions, les teintes et les niveaux de saturation du verre subissent une lente mutation à mesure que nous nous déplaçons autour de l'œuvre et que varient les conditions de lumière au cour de la journée.
À l'intérieur du hall en plein jour :
Durant la journée, la lumière est transmise à travers le verre et parvient jusqu'au hall. Le verre est perçu comme étant coloré et transparent. Lorsque l'on regarde le verre directement, sa couleur est bleue. Mais lorsque l'on regarde le verre obliquement, les couleurs se transforment lentement vers le pourpre, puis le magenta, l'orangé, et prend finalement une teinte ambrée.
Profondeur, diagonales
Un cadre délicat en aluminium et la poutre composite, chacun ayant une profondeur de 450 mm, prennent place à l'intérieur du cadre en HSS fourni pour l'œuvre. Cette profondeur permet le positionnement diagonal du verre suivant sa longueur - et en directions opposées au-dessus et en dessous de la poutre. Puisque les couleurs du verre et la disposition des réflexions changent au gré de notre position dans l'espace, lorsque vues en oblique, ces diagonales inverses ajoutent un autre niveau de complexité perceptuelle à l'œuvre.
À l'intérieur du hall en soirée
En soirée, très peu de lumière sera transmise depuis l'extérieur, à travers le verre et jusqu'au hall. Mais puisque le hall est éclairé artificiellement, les propriétés dichroïques particulières du verre l'amènent à agir comme un miroir. Les réflexions colorées du verre varient normalement d'une teinte dorée à une teinte turquoise lorsqu'elles se mêlent aux couleurs du hall.
Dans la cour en plein jour :
Durant la journée, très peu de lumière est transmise depuis le hall à travers le verre et jusqu'à la cour. Conséquemment, le verre agit en réflexion. Sa coloration est dorée.
Dans la cour en soirée
En soirée, l'on pourra voir à travers le verre jusque dans le hall éclairé artificiellement. En même temps, le verre aura l'aspect d'une spectaculaire lanterne dichroïque. Les couleurs seront somptueuses, créant un lieu particulièrement convivial pour passer du temps durant les intermissions des événements en soirée.
Client : Ville de Montréal
Lieu : Montréal
Équipe : Andrew Foote, Alexandre Landry, Gabriel Ostiguy, Hal Ingberg
Ingénieur pour la structure et le verre : CPA Verre Structurel Inc.
Coût de réalisation : 94 450$
Concours provincial : Lauréat
Photographies : Steve Montpetit et Hal Ingberg