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MUSEE DE l'HOLOCAUSTE DE MONTREAL

In our unnerving age of escalating populism, right wing extremism, and rising anti-Semitism, Architecture must approach the design of the Holocaust museum not only as a background for the dissemination of factual  knowledge. Knowledge must also be corporeal. We must literally feel it in our bones. As such, our proposal seeks to generate visceral perceptual experiences that evoke meaningful memories and associations. These experiences are brought into being by compelling figural spaces that employ materials and light with directness and sincerity.

 

Agora

The Agora has been conceived as a place of origins. Its grand vault is suggestive of primeval architectural form while its liberal use of honed Jerusalem limestone evokes the ancient roots of Judaism. It is a place for tranquility that is dramatically bathed in sky lit natural light at its extremities.

And in parallel, the lamellar configuration of the vault permits even and diffuse artificial light to permeate the Agora. Although not visible in our rendering, public circulation along the vault’s perimeter at the museum’s second level affords visitors a significant level of transparency through the construction. This therefore promotes human connection with the Agora (from above) while preserving the figural appearance of the vault (from below).

  

As understood in plan, this circulation route forms a ring that connects all second level public functions (exhibition spaces, the Salle multifonctionel and the Salle commémoratif) in a seamless operational loop.

 

The Grand stair / wall 

A linear stairwell and it 27m long urban wall bordering rue St-Laurent were conceived as instruments to generate affirmative urban qualities. In one grand, sweeping gesture, the stairwell rises from grade level to the top of the museum. In its original intent, it creates a programmatic buffer that insulates the city from the opaque and therefore mute ‘’black box’’ exhibition rooms.

The stairs link the Salle(s) d’exposition(s) temporaire(s) at grade level to the Espace d’exposition Jeuesse and the first part of the Espace d’Exposition principal at the second level on until the final floor and the second part of the Espace d’Exposition principal.

  

At street level, windows allow direct communication with the museum interior, with views onto some of the work presented on the opposite wall.  At the two exhibition levels above grade, generous galleries for rest and repose look onto the space of the stairwell. The tall wall of perforated triangular windows dispenses with overheating concerns associated with curtain walls of glass; creates a dramatic play of projected coloured light; and blurs out less than convincing views of the neighbouring properties and the parking lot opposite.

The stairs of Jerusalem limestone and its walls of Quebec Cambrian granite evoke the historical bonds between Judaism and Quebec and its ascent towards for further reinforcement.

 

Façade 

The façade of this stairwell is perforated by numerous triangular windows of coloured glass and oversized panels of plate glass that articulate the building’s section. It is also articulated by subtle vertical folds that subdivide the façade length into 9m segments - as with the lots typical of rue St-Laurent.

Both this face and the remainder of the elevation setback for rue St-Laurent are made of precast concrete who’s bush-hammered like surfaces and colouration matches that of Montreal grey stone.

 

The symbolic centre

The symbolic centre of our proposal comprises a sectional relationship between the Salle d’hologramme ``Dimension in Testimony`` on the ground floor, the hexagonal Espace commémoratif immediately above on the second floor and finally on the roof level, a proposition for what we term the Jardin de résilience.

The Salle d’hologramme ``Dimensions in testimony`` is the locus for testimony. The Espace commémoratif offers repose to remember the lives of those who have perished. And the Jardin de resilience celebrates the lives of those thousands of resilient Holocaust survivors who rebuilt their lives in Montreal. It is an intimate courtyard like space – open to the sky and framed on its two long sides by granite walls inscribed with the names those selfsame survivors. The space is further marked by a tall, glazed and volumetrically extruded Star of David that provides dramatic top lighting to the Salle commémoratif below. We hope that this architectural / memorial relationship between survivors and victims will be compelling.

Client: Musée de l'Holocauste de Montréal

Location: Montréal

Architects: Les architectes FABG and  Hal Ingberg architecte

Team: Maxime Dumas, Vincent Leprince, Éric Gauthier, Hal Ingberg

Budget: $27,880,000

International competition

Dans notre ère troublante de montée du populisme, de l'extrémisme de droite et de la montée de l'antisémitisme, l'architecture doit aborder la conception du musée de l'Holocauste pas seulement comme un arrière-plan pour la diffusion de connaissances factuelles. La connaissance doit aussi être corporelle. Nous devons littéralement la ressentir dans nos os. En tant que telle, notre proposition cherche à générer des expériences perceptives viscérales qui évoquent des souvenirs et des associations significatifs. Ces expériences sont mises en place par des espaces figuratifs convaincants qui utilisent les matériaux et la lumière avec franchise et sincérité.

 

Agora 

L'Agora a été conçue comme un lieu d'origine. Sa grande voûte évoque une forme architecturale primitive tandis que son utilisation libérale de calcaire de Jérusalem adoucie évoque les racines anciennes du judaïsme. C'est un lieu de tranquillité qui à ses extrémités, est baigné de façon spectaculaire par la lumière naturelle du ciel.

   

Et en parallèle, la configuration lamellaire de la voûte permet à une lumière artificielle uniforme et diffuse de pénétrer l'Agora. Bien qu'elle ne soit pas visible dans notre rendu, la circulation publique le long du périmètre de la voûte au deuxième niveau du musée offre aux visiteurs une transparence important à travers la construction. Cela favorise donc la connexion humaine avec l'Agora (d'en haut) tout en préservant l'aspect figuratif de la voûte (d'en bas).

   

Comme prévu au plan, cette voie de circulation forme un anneau qui relie toutes les fonctions publiques du second niveau (espaces d'exposition, salle multifonctionnelle et salle commémorative) dans une boucle opérationnelle sans faille.

 

Le Grand escalier/mur 

Une cage d'escalier linéaire et son mur urbain de 27m de long bordant la rue Saint-Laurent ont été conçus comme des instruments pour générer des qualités urbaines positives. D'un grande geste, la cage d'escalier s'élève du niveau le plus bas jusqu'au sommet du musée. Dans son intention initiale, il crée un tampon programmatique qui isole la ville des Salles d'exposition opaques et donc muettes de la "boîte noire".

   

Les volées d’escaliers relient la Salle(s) d’exposition(s) temporaire(s) située au rez-de-chaussée à l’Espace d’exposition Jeunesse et l’Espace d’exposition principal à l’étage avant de rejoindre la seconde partie de l’Espace d’Exposition principal à l’étage supérieur

   

Au niveau de la rue, les fenêtres permettent une communication directe avec l'intérieur du musée, avec des vues sur certaines des œuvres présentées sur le mur opposé. Aux deux niveaux d'exposition supérieurs, de généreuses galeries de repos et de repos donnent sur l'espace de la cage d'escalier. Le grand mur de fenêtres triangulaires perforées élimine les problèmes de surchauffe associés aux murs-rideaux de verre; crée un jeu dramatique de lumière colorée projetée; et estompe des vues moins convaincantes des propriétés voisines et du stationnement en face.

   

Les escaliers en calcaire de Jérusalem et ses murs en granit cambrien québécois évoquent les liens historiques entre le Judaïsme et le Québec et son ascension vers le renforcement.

 

Façade

La façade de cette cage d'escalier est percée de nombreuses fenêtres triangulaires en verre coloré et de panneaux surdimensionnés en verre plat qui articulent la section du bâtiment. Elle est également articulée par de subtils plis verticaux qui subdivisent la longueur de la façade en segments de 9m - comme pour les lots typiques de la rue Saint-Laurent.

   

Cette face et le reste du revers d'élévation de la rue Saint-Laurent sont faits de béton préfabriqué dont les surfaces sont bouchardées  et la coloration correspond à celle de la pierre grise de Montréal.

 

Le centre symbolique

Le centre symbolique de notre proposition comprend une relation de section entre la Salle d'hologramme " Dimension in Testimony " au rez-de-chaussée, l'Espace commémoratif hexagonal immédiatement au-dessus au deuxième étage et enfin au niveau du toit, une proposition pour ce que nous appelons le Jardin de résilience.

   

La Salle d'hologramme " Dimension in Testimony " est le lieu du témoignage. L'Espace commémoratif offre le repos pour se souvenir de la vie de ceux qui ont péri. Et le Jardin de résilience célèbre la vie de ces milliers de survivants résilients de l'Holocauste qui ont reconstruit leur vie à Montréal. C'est une cour intime comme un espace – ouverte sur le ciel et encadrée sur ses deux longs côtés par des murs de granit portant les noms de ces mêmes survivants. L'espace est en outre marqué par une étoile de David haute, vitrée et extrudée de manière volumétrique qui fournit un éclairage spectaculaire à la salle commémorative ci- dessous. Nous espérons que cette relation architecturale /commémorative entre les survivants et les victimes sera convaincante.

Client: Musée de l'Holocauste de Montréal

Lieu: Montréal

Architectes: Les architectes FABG et Hal Ingberg architecte

Équipe: Maxime Dumas, Vincent Leprince, Éric Gauthier, Hal Ingberg

Enveloppe budgétaire: 27 880 000 $ 

Concours internationale

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