Cette oeuvre propose une architecture qui traduit l’idée de “Planétarium” à travers une variété d’allusions à des sujets cosmologiques, astronomiques, populaires et architecturaux s’y rattachant. Ces allusions sont traduites au moyen d’une approche phénoménologique, surtout en ce qui a trait à la géométrie, au volume, à l’espace, à la lumière et à la construction.
À l’extérieur
Quatre bâtiments sur le site, incluant le Stade Olympique et le Biodôme, ont recours à des géométries elliptiques ou circulaires. Le Planétarium proposé entre dans cette conversation avec l’insertion chirurgicale d’un immense hémicycle.
La surface gazonnée d’un terrain de sport se fond avec la toiture arrière de la proposition. Le plan du toit remonte alors, de manière à éliminer les vues sur la ville au-delà. Il est néanmoins peuplé par un assemblage de volumes cylindriques, de cours «baroques» et d’un jardin public. Ce faisant, une topographie « minimaliste » est créée; topographie qui, en soirée, évoque des paysages extraterrestres. La fusion du terrain de sport et du toit augmente la dimension perçue du Planétarium, de sorte que ses dimensions à l’échelle du paysage puissent être comparables à celles des bâtiments voisins.
Le plan semi-radial du bâtiment fait allusion aux cadrans solaires et peut-être même aux soucoupes volantes de l’imagination populaire. Les grands cylindres en verre ambré qui se trouvent au-dessus du disque attirent l’attention sur les attributs les plus importants du Planétarium : les deux Théâtres des étoiles. Ils célèbrent le profil du Planétarium, comme s’ils étaient, justement, deux télescopes massifs qui observent le ciel.
À l’intérieur
Le rez-de-chaussée du bâtiment est conçu comme une constellation d’accidents céleste: un big-bang baroques de sphères et de cylindres, se heurtant ou flottant, qui génère un «terrain de jeu cosmologique» animé. Évoquant l’idée de planétarium, ces collisions ébauchent un type informel de géométrie symbolique où il n’y a que les cercles ou les formes curvilignes dérivées d’arcs circulaires qui soient contigus à l’espace public. Le plafond en entier et les deux imposantes sphères sont faits d’aluminium brillant, ce faisant réfléchissant le plancher, les murs et le mouvement des corps. Ceci a pour effet de doubler la hauteur perçue de ce qui est un bâtiment relativement modeste.
Le hall de réception pour les groupes, caverneux, au niveau inférieur, concentre l’attention sur un escalier théâtral et sur les sphères sus-mentionnées. Flottant au-dessus de la sphère, le cylindre massif, en verre de couleur ambrée, projette une impressionnante lueur dorée sur la sphère réfléchissante en aluminium et dans l’espace du Hall. Ceci dirige notre attention à la verticale, vers le ciel et vers des pensées imprégnées des merveilles astronomiques que sont les supernovae, les aurores boréales. etc.
Depuis la base du premier théâtre sphérique, un escalier étroit s’enroule le long et au-dessus de la sphère, de manière à regarder en bas son spectaculaire dôme réfléchissant et le paysage sur le toit. Vus ainsi, l’éclat de lumière ambrée et le jeu des réflexions sur la sphère pourraient s’apparenter à l’expérience d’un regard vers le soleil en contrebas.
Client: Planétarium de Montréal
Lieu: Montréal
Architectes: Hal Ingberg architecte + Birtz, Bastien, Beaudoin, Laforet architectes
Équipe:
Hal Ingberg architecte: Lyndal Brown, Felipe Julian, Nabi Neda, Sébastien Riendeau, Hal Ingberg
Birtz, Bastien, Beaudoin, Laforest architectes: Clément Bastien
Consultant en génie mécanique : Dupras Ledoux
Enveloppe budgétaire: 20 000 000$
Concours municipale
This work translates the idea of “Planetarium” through a variety of allusions to cosmological, astronomical, popular and related architectural subjects. These allusions are then translated via a phenomenological approach to geometry, volume, space, light and construction.
Outside
Four existing buildings on the site, including the Olympic Stadium and the Biodome employ elliptical or circular geometries. The proposed Planetarium enters into this conversation with the surgical insertion of an immense demi-disc.
The grass surface of a sports field then merges with the roof of the demi-disc. The plane of the roof tilts skyward, eliminating views of the city beyond. It is nevertheless populated by an assemblage of cylindrical volumes, courtyards and a public garden, in effect creating a stark topography that suggests extra-terrestrial landscapes. The merging of sports field and roof also expands the perceived dimension of the Planetarium so that the dimensions of its landscape compare with those of the architecture of its neighbours.
The building’s demi-disc hints at sundials and the flying saucers of popular imagination. Two massive, amber glass cylinders sit atop of the disc and focus attention upon the Planetarium’s two spherical theatres. They highlight the Planetarium’s profile like two colossal telescopes tracking the sky.
Inside
The building’s ground level is conceived as a constellation of celestial accidents; a baroque big bang of colliding and or floating spheres and cylinders that generates an animated “cosmological playground”. These collisions sketch out a loose form of symbolic geometry where only circles or curvilinear forms derived from circular arcs are contiguous with public space. The entirety of the ceiling and the two great spheres are made of polished aluminum, thereby mirroring the floor, the walls and the movement of bodies. This has the effect of doubling the perceived height of what is a comparatively modest building.
The cavernous Group reception hall at the lower level focuses attention on a grand staircase and the aforementioned spheres. Hovering above the spheres, the amber coloured glass cylinders project a golden glow upon the reflective aluminum sphere and the space of the Hall. This draws our attention towards the sky and to thoughts of astronomical spectacles such as supernovae, aurorae borealis, etc
From the foot of the first spherical theatre, a narrow stair winds its way up and above, in order to peer down upon its reflective dome and the roof-top landscape. From this viewpoint, the amber glow and play of reflections upon the sphere suggests the impossible experience of gazing down upon the sun.
Client: Planétarium de Montréal
Location: Montréal
Architects: Hal Ingberg architecte + Birtz, Bastien, Beaudoin Laforest architectes
Team:
Hal Ingberg architecte: Lyndal Brown, Felipe Julian, Nabi Neda, Sébastien Riendeau, Hal Ingberg
Birtz, Bastien, Beaudoin, Laforest architectes: Clément Bastien, Nadim Khoury
Mechanical engineering consultant: Dupras Ledoux
Budget: $20,000,000
Municipal competition